La préoccupation d’un agriculteur est de vendre toute ou la majorité de sa récolte après une longue période de travail acharné. Le consommateur, quant à lui, éprouve le besoin de consommer à table des produits de qualité à des prix abordables. Le crowdfarming permet de relier ces deux objectifs et cela grâce à un mode de distribution simple, rapide et écologique.
Découvrir le crowdfarming
Encore appelé agriculture participative, le crowdfarming est née à Valencia en Espagne grâce à deux frères, Gabriel et Gonzalo Úrculo. Dans le désir de redonner vie au verger abandonné de leur grand-père, ils encouragèrent leurs proches à adopter un oranger. La personne qui adopte un oranger lui donne un nom, suit son évolution et reçoit la récolte d’orange provenant de son arbre. Ce concept ayant connu un grand succès au-delà de leur village, les frères ont créé la plateforme crowdfarming.com. Leur intention est d’aider les agriculteurs du monde à profiter de ce nouveau canal de vente. En d’autres termes, le crowdfarming c’est quoi ? C’est un nouveau système qui concilie les intérêts des agriculteurs et des consommateurs. En adoptant un arbre ou un animal comme une brebis, le consommateur reçoit les fruits de l’arbre ou du fromage !
Forme de distribution simple et rapide
Le crowdfarming favorise la vente circuit court car elle met directement en contact le consommateur et l’agriculteur. Nul besoin donc d’intermédiaire et le consommateur reçoit ses produits à domicile. Ce système est profitable à l’agriculteur comme au consommateur. L’agriculteur fixe les prix, et le consommateur a la garantie d’obtenir des produits de qualité même s’il dépense un peu plus qu’en achetant ses produits dans le commerce. Il assure aussi son soutien aux agriculteurs, en plus d’être approvisionné en produits sains. Ainsi, le crowdfarming peut aussi s’appeler solidarité agriculture car il fait l’affaire des agriculteurs et des consommateurs et les rend solidaires. Ainsi, nous pouvons parler de révolution agri-sociale car le crowdfarming va plus loin qu’un mode de distribution classique.
Il convient cependant de souligner une des limites du crowdfarming : les quantités. Commander une cagette de 15kg d’oranges, ou 20 fromages de chèvre n’est pas envisageable pour tout le monde. Il s’ensuit une logique de redistribution, afin de répartir les denrées entre plusieurs ménages.
Forme de distribution écologique
Normalement, l’agriculteur produit en grande quantité. Il arrive alors qu’une partie ne soit pas récoltée ou soit détruite elle ne rentre pas dans les normes agroalimentaires ou ne correspond pas aux exigences des consommateurs. Grâce au crowdfarming, la production respecte la nature car l’agriculteur s’efforce d’approvisionner ses clients en produits bio. Il ne produit également que ce que ses clients veulent acheter. Cela évite la surproduction et le gaspillage de tonnes et de tonnes de vivres. La santé des consommateurs se trouve mieux grâce à cette production responsable. Cette solidarité agricole est alors bénéfique à la nature tout en respectant l’habitude de consommation des français. En effet, ils seront assurés de trouver par ce moyen la version bio de tout ce qu’ils adorent déguster.
Le Crowd Farming met en valeur la production des agriculteurs. Ils sont rémunérés à leur juste valeur, et peuvent partager leur activité avec les particuliers. Un peu comme Mon Hangar qui, grâce à sa plateforme, connecte le monde rural et urbain.
Cette forme de distribution émergente est basée sur un modèle de circuit court vente directe. Ce modèle annule les intermédiaires et réduit les pratiques qui affectent la nature comme la surproduction. Le crowdfarming est donc utile à tous. Cette solidarité agricole permet donc de manger plus sain dans un environnement plus protégé.
